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Le document qui
suivra m'a été aimablement transmis par la C.G.S.O.
Comme précedemment expliqué, il m'a permis de faire un
grand bon dans le passé. En effet, j'étais bloqué au
niveau d'Antoine FAÜRÈS époux de Magdeleine DUCASSE.
D'autre part, les références des minutes et des actes
sont des renseignements précieux qui peuvent être
utilisés lors de recherches encore plus approfondies.
J'ai aussi réalisé des recherches sur Bordeaux, aux
archives municipales où sont détenus les microfilms des
actes (baptèmes-mariages-décès), mais aussi aux
archives départementales de Charente Maritime (concernant
Rochefort), ainsi qu'à Toulouse. Les renseignements
complémentaires seront donc rédigés en bleu marine ce
qui permettra au lecteur de compléter l'étude réalisée
par Monsieur Pierre JULIEN-FERRIÈRE le 20 mai 1977.
Une famille FAÜRÈS à Bordeaux
Dès le XVIe siècle, de nombreuses
familles FAURÈS existent en
Bordelais, et au XVIIe siècle on compte par dizaines les
foyers portant ce nom à Bordeaux. Il n'est pas possible
ni de relier entre elle ces lignées, ni de les différencier
nettement. D'autant que des FAURÈS
(sans accent) peuvent se glisser au milieu, du fait qu'à
l'époque les noms prenaient souvent le pluriel.
Tout autour de Ladaux, en Entre-Deux-Mers, où commence
cette histoire, il y a des colonies de FAURÈS
: en 1621, Jean FAURÈS est
marchand à Saint-Caprasy (St Caprais de Bordeaux, 16 km
à l'ouest de Ladaux); il y existe un lieu dit "à
Faurès" (GRENIER, not. à Bx, 3E 6.838
f°148).
On retrouve ce patronyme à Donzac, Rions, Targon,
Cambes, Baurech et, sur l'autre rive de la Garonne, à
Castres, Portets et St-Médard d'Eyrans. Enfin il y a des
DEFAURÈS, paroisse Ste-Croix à
Bordeaux, dès 1541, date où commencent les registres de
baptême.
On se contentera ici de résumer la filation d'une seule branche.
Louis
DEFAURÈS alias FAURÈS,
habitant Ladaux, se maria deux fois, avec Domenge
DUPERIER, puis avec Michelle
CHEYRON. Celle-ci testa, veuve, le 8 août
1607 à Ladaux, au village des FAURÈS,
devant CHASTAING, notaire à Arbis, et favorisa l'un de
ses fils, Héliot (3E 16.023 f°96).
Son mari avait laissé en mourant sept enfants, dont
quatre du premier lit.
A-1 Peyronne, qui est sans doute la Peyronne de FAURÈS, veuve de Gaston BARBIER, habitant Escoussan, citée avec son fils Gaston les 11 février et 25 août 1607 (dito, fos 15 et 185) A-2 Marie, ascendante du professeur Claude MASSE, qui a recueilli de nombreux documents sur cette famille; A-3 Louis; A-4 Arnaud; B-5 Michelle : veuve dès 1607 de Perrin GIRARD B-6 Helliot, marchand, propriétaire à Soulignac, et aussi à Ladaux du moulin Dauries, au village des Faurès (17 février 1637 et 11 mai 1646, 3E 15.237 f° 106 et 3E 15.246 f° 232) B-7 Jean, qui suit
Jehan DEFAURÈS,
(fils de Louis
DEFAURÈS et de
Michelle CHEYRON )c'est
ainsi qu'il signe, en un seul mot, apparaît le 6 janvier
1595 dans son contrat de mariage reçu par Pierre de
LAFONT. Cet acte, rappelé dans un second accord le 22
mai 1626 avec ses enfants, n'existe plus (PEYRON,
3E 10.104. f°291).
Il épousa Catherine DUCOS,
fille de Me Gérault DUCOS, notaire royal, et de Marie
CHAMBRE. De ce mariage viendront au moins deux enfants.
Il convole avec Catherine DAGUILHON,
veuve de Me Jehan DAUBON, notaire royal. Ils sont cités
le 1 juin 1604 (THEMER, 3E 11.605 f°454).
De cette union, encore au moins deux enfants.
Une troisième épouse, Louise CASTAING,
déjà mariée le 22 mai 1626; est citée comme vitrique
de ses beaux-enfants le 10 avril 1641 (Jacob
DESPIET, 3E 24.790 f° 140 v°).
Jean DEFAURÈS était notaire royal
de la paroisse de Capian, sans doute comme successeur de
son beau-père DUCOS. Il l'est en 1604 et 1626. A cette
dernière date, et peu avant, les 12 et 28 mai 1625, il a
des différents avec son fils François sur la succession
de leur femme et mère. On apprend ainsi que la-dite
DUCOS avait transmis à son fils des droits sur une
maison à Bordeaux, rue des Faugues (ou du Faugnas),
paroisse St Eloy, un bourdieu à Martillac et, à Capian,
une maison avec terres, vignes et bois (BOUHET,
3E. 14.832 f° 459).
Jean DEFAURÈS testa devant
DUTRIAC, notaire royal, dont les minutes ont diparu. Il
était mort avant le 10 avril 1641, ayant eu au moins
deux enfants de chacun des deux premiers lits :
A-1 François, qui suit; A-2 Michelle FAURÈS, morte après sa mère, mais décédée sans postérité avant 1626; B-3 Jean DEFAURÈS, marchand, habitant paroisse de Capian, seulement cité dans un accord avec ses deux frères en 1641; B-4 Sausin FAURÈS, qui suivra
1 ~ Eglise Saint-Michel
2 ~ Eglise Saint André (Baptisphème de la ville de Bordeaux)
3 ~ Paroisse Sainte-Eulalie
4 ~ Paroisse Saint-Seurin
François DEFAURÈS (il signe ainsi) fils de Jehan DEFAURÈS et de Catherine DUCOS naquit vers 1599, se disant majeur de 27 ans, le 22 mai 1626. Il mourut le 3 septembre 1660, vis-à-vis la chapelle Saint-Jean, paroisse Saint-Michel à Bordeaux, et fut inhumé dans l'église après lège, grand messe et service (Bx GG 465n° 1551).
Bordeaux : Eglise Saint-Michel
(c'est sous ces
dalles que furent enterrés quelques Faurès)
Maître chaussetier, François DEFAURES, habite
paroisse St-Eloy, à Bordeaux, en 1626, puis paroisse St-Michel
dès avant le 8 septembre 1634. C'est le 9 décembre 1638
devant BASCAULES, notaire, qu'il a acquis "avec
grand peyne et travail" la maison de la rue de la
chapelle St-Jean, où il mourra, et qu'il interdira à
ses enfants de vendre.
Bourgeois de Bordeaux par lettres datées du 11 décembre
1630 et confirmées le 22 janvier 1639, il acquit le 2
avril 1639 une sépulture dans l'église St-Michel. Il
testa le 31 août 1655 (GRENIER 3E
6.883 f° 1144) et encore le 20
avril 1657 (3E 6.888 f° 814) en faveur de sa femme et de leurs huit enfants.
La seconde fois, il scelle son testament d'un sceau représentant
une sorte de croix de Lorraine avec les branches de la
pointe recourbée vers le bas, et accompagnée en fasce
de deux étoiles et en pointe de deux FF.
De l'inventaire de ses biens fait du 10 au 17 septembre
1660, et de très nombreux actes notariés, on peut tirer
une idée de sa fortune. Le cabal (cadis, cordeillats,
lazes, draps...) est estimé à 23.444 Livres 12 sols, et
il rapporte 890 Livres par an suivant une appréciation
du 26 mars 1665 (DESHELLIES 3E 4.331
f° 466).
Les époux possèdent, ou on possédé, entr'autres : le
bourdieur de La Brosse ou La Brache, ès Graves de
Bordeaux, estimé en 1689, 6.900 Livres; une maison rue
du Mirailh, qu'il avait reçue en dot; une maison rue des
Faignas; le bourdieu de Capian vendu avant sa mort; la
maison de la Chapelle St-Jean où sa veuve continuera
d'habiter.
Il épouse vers 1630 Jeanne de SAINT-MILLION
d'une riche famille d'orfèvres de bordeaux dont les
membres signent généralement en un seul mot "SEMILION".
Veuve elle teste le 6 janvier 1686 et meurt dans sa
maison de campagne, à La Broche, "au-delà de la
Chartreuse", paroisse Ste-Eulalie, le 13 octobre
1687, et sera inhumée le 14 dans l'église St-Michel. (Bx GG474 n° 1834).
De cette union provinrent au moins treize enfants, tous nés
paroisse St-Michel, et baptisés paroisse St-André
(GG 28 à 31).
Tous seront appelés FAURÈS, sans particule :
1 - Jacques, né le 8 septembre 1634, mort avant 1655. 2 - Laurent, né sans doute entre août 1635 et février 1636, qui suit; 3 - Charles, né le 1 janvier 1637, qui suivra; 4 - Jean, né entre janvier 1638 et janvier 1641, qui suivra; 5 - Guillaume, né le 31 janvier 1642, colégataire de son père en 1655 et 1657, vivant encore le 7 mai 1669 mais mort avant le 12 juillet 1673 sans postérité. Il avait été clerc du notaire DOUTEAU, notamment en 1665. 6 - Jean, né le 2 mai 1643, dit tantôt le jeune, tantôt Janille ou Gentille, qui signera FAUREZ, avec un Z. Il est cité dans tous les différents qui opposent ses frères, et ce jusqu'au 25 janvier 1700 (BOUYé, notaire 3E 2167 f° 33). Il habite d'abord rue de la Chapelle St-Jean (1671) puis rue Andronne (1685 et 1691). Jean FAUREZ teste le 17 mai 1668 (BéCHADE, 3E 833 f° 262) en faveur de trois de ses frères, Laurens, Charles et Jean, et déshérite les quatre autres. Il prévoit la nullité de ce testament au cas où il viendrait à se marier, ce qui n'est pas arrivé. 7 - André, né le 14 septembre 1644, qui suivra; 8 - Marguerite, née le 26 février 1646, morte le 24 octobre 1675, rue Neuve, inhumée le 25 dans l'église St-Michel. Elle épouse p/cm. 12 juillet 1673 (GODEAU 3E 6.638 f° 519) et Am. 17 septembre 1673 à St-Michel (GG 470 n° 711) Mr René CHEUVREUIL, procureur au parlement de Bordeaux, fils de feu Richard, marchand de Dolus en l'île d'Oleron, et de Jeann NORMANDIN. Elle est dotée de 8.000 Livres dont 5.000 en espèces et 3.000 représentées par une maison rue Ste-Colombe. La dot est payée le 7 septembre 1673. 9 - Charles, né le 22 avril 1647, sans doute encore vivant le 13 janvier 1675, mais mort avant le 25 novembre 1687, peut être avant le 6 janvier 1686. Mort ab intestat, il avait été lui aussi clerc de nataire chez Me DOUTEAU, et le 8 avril 1664 présent à un acte de son homonyme François FAUREZ, marchand de Taillebourg an Albret. 10 - Nicolas, né le 11 novembre 1648, mort jeune; 11 - Jean, né le 9 janvier 1650, mort jeune; 12 - Pierre, né le 25 avril 1652, mort jeune. L'un de ces trois derniers garçons non prénommé dans l'acte paroissial, est décédé le 27 août 1655, et inhumé dans l'église St-Michel (GG 464 n°210) 13 - Marie, né le 25 avril 1652, jumelle du précédent, mort jeune.
Laurens
FAURÈS, fils de François DEFAURÈS et de Jeanne de SAINT-MILLION né sans
doute fin 1635, mort le 22 août 1693 hors les murs de
Bordeaux, paroisse Ste-Eulalie et inhumé au cimetière le 23 (GG 360 n°443).
Il est dit agé de 50 ans ce qui sans doute un
rajeunissement d'une dizaine d'années.
Il habite d'abord près de la Chapelle St-Jean (1672),
puis rue Neuve, même paroisse St-Michel, dans une maison
louée de Jean-Jacques BIGOS (1677) (BELSO
3E 15.278 f°222). Enfin début 1686, il
s'installe rue du Ha, paroisse Ste-Eulalie (GODEAU
3E 6.643 f°480).
Bourgeois marchand de Bordeaux, sans indication sur la
nature de son commerce, il fut aussi fermier du marquisat
de Curton, notamment le 19 août 1665, où il doit 3.200
Livres au marquis de CHABANNES, et fermier de la maison
de Cantaloup, à St-Estèphe de Médoc, P.C. du 10 mars
1681, reçu Minvielle (GODEAU 3E 6.641 f°349).
L. FAURES (c'est sa signature) dut faire parfois de
mauvaises affaires, car en 1674 il vendit pour 800 Livres
les bagues de sa femme. Il est à remarquer aussi qu'il
est absent aux baptêmes de cinq de ses enfants. Il
acquiert pourtant le 5 mars 1683 la maison noble Dubois,
autrement dite "au Pisseduy de la Reyne",
paroisse de Bègles (3E 6.641 fos 595 à
613). Il possède aussi une partie du bourdieu de
La Brache, et une vigne appelée La Millière, près de
la Jalle et de la Chartreuse, és graves de Bordeaux (GIRON 3E 6.618 f°367).
Il épouse p/CM du 5 mars 1665 (BéCHADE,
3E 832 f°652) Magdeleine DUCASSE,
fille de feu Pierre DUCASSE, bourgeois de Bordeaux, et de
Bertrande DUBUZET (alias DUBUCH), soeur de Jean-Baptiste
DUCASSE, futur maire perpétuel de Rochefort (de 1697 à
1719), soeur aussi de Marie DUCASSE, épouse de Bernard
MARSECHAL et mère de Françoise MARESCHAL qui épousa p/CM
du 19 février 1700 (COMES, 3E 3.450)
sieur Jean-Baptiste DOHET, seigneur de La Charlotterie,
capitaine au Royal Normandie.
La future lui apportait 3.000 livres de dot. Elle devait
lui donner au moins douze enfants, tous nés paroisse St-Michel
et baptisés paroisse St-André, et qui, fait rare à l'époque,
ne reçurent pas toujours le prénom de leur parrain et
marraine.
Magdeleine DUCASSE meurt
le 21 mai 1692 et est inhumée le même jours paroisse
Ste-Eulalie (GG81)
1 - Jean, né le 15 mars 1666, paroisse St-Michel, baptisé le 25 (parain : Jean DUBUIX ? prieur de St-Sauveur de Blaye; maraine Jeanne SAINTMILLION) (GG 38 n°329), mort le 8 juin 1672 près de la Chapelle St-Jean, inhumé le 9 dans l'église St-Michel (GG 470 n°173) 2 - Jeanne, née le 4 mars 1667 (GG 39 n°217), vivant le 27 septembre 1718 où elle a deux fils aux Iles (DUBOS, 3E 15.337 f°497), épouse p/CM du 28 juillet 1696 (BELSO, 3E 15.297 f°647) et Am à Bordeaux St-Eloi (GG 310 n°31) Joseph LUCAS, bourgeois de Bordeaux, y habitant paroisse St-Eloi, fils de Jean greffier en chef de la Cour des Aides de Guyenne, et de feue Olive CLERGEAULT; dont au moins cinq enfants.
(dont Jean-Baptiste LUCAS né le 15 février 1699)3 - Antoine, né le 18 juillet 1669 (GG 40 n°678), qui suit; 4 - Jeanne, née le 17 avril 1671 (à 18 heures baptisée le lendemain, parain André FAURÈS, maraine Jeanne DUCASSE; le père présent, le parain, la maraine signent) (GG 42 n° 374), destinée inconnue; 5 - Marie, née le 5 février 1674 (à 5 heures du matin, baptisée le lendemain, parain Guillaume DUCASSE, maraine Marie DUCASSE ils sont absents et réprésentés par Antoine et Jeanne FAURÈS ne sachant signer) (GG 44 n°133), destinée inconnue; 6 - Thérèse, née le 19 janvier 1675 parain et maraine Antoine et Jeanne FAURÈS (GG 45 n°74), morte rue Neuve le 13 juin 1680 et inhumée le 14 dans l'église (GG 473 n°568); 7 - Jean, né le 23 août 1676 parain et maraine Antoine et Jeanne FAURÈS (GG 46 n°651). Sans doute le Pierre, fils de Mr. Laurens FAURES, bourgeois, mort âgé de trois ans le 18 août 1679, et inhumé dans l'église (GG 473 n°184). 8 - Magdeleine, née le 1 décembre 1677 parain et maraine Antoine et Jeanne FAURES(GG 47 n°984), morte rue Neuve le 28 juillet 1680, inhumée le 30 dans l'église (GG 473 n°613). 9 - Marie, née le 1 mai 1679 (GG 48 n°1.272), marraine de Jean-Baptiste LUCAS le 15 février 1699, présente au Cm. MARESCHAL-DOHET, le 19 février 1700, et sans doute toujours elle (ou sa soeur ainée Marie) mariée avec Me André CHARPENTIER, intendant de mgr le duc de St-Somon, demeurant en la ville de Blaye, qui, avec son beau-frère Joseph LUCAS, et au nom de leur femme, se portent héritiers de feue Magdeleine MARQUET, veuve de Jacques de Nicollas, escuier, sieur de Libois, capitaine-aire-major de la citadelle de Blaye, 23 avril 1710 (BéDOUT, notaire à Bordeaux, 3E 919 liasse 7). 10 - Thérèse, née le 26 octobre 1680 (GG 49 n°734), morte rue Neuve le 16 septembre 1686, inhumée le 17 dans l'église (GG 474 n° 1.373); 11 - Magdeleine, née le 28 janvier 1682 (GG 50 n° 79), destinée inconnue; 12 - Marianne, née le 19 juin 1684 à 4 heures du matin, baptisée le 20 juin : parain, Antoine FAURÈS, maraine Jeanne FAURÈS (le père est présent, le parain et la maraine signent) (GG 51 n°497), épouse le 19 avril 1700 à Rochefort Saint-Louis (GG ? f° 23v°) Thomas FAUTEL de LAGNY, professeur royal d'hydrographie.
Remarque : elle se maria à Rochefort car elle était sous la tutelle de son frère Antoine qui s'était installé à Rochefort-Sur-Mer; elle eut une fille Marie Magdeleine née le 18 mars 1701 à Rochefort ; Marianne est décédée avant le 6 septembre 1712 (remariage de Thomas à Rochefort)
Antoine FAURÈS,
fils de Laurens FAURÈS et de Magdeleine
DUCASSE, né le 18 juillet 1669, (baptisé le 20, parain Antoine DUCASSE,
maraine Marguerite FAURÈS) est
d'abord clerc tonsuré, bénéficier de l'église
paroissiale Ste-Eulalie, lorsqu'il procède avec ses
soeurs sur l'hérédité de leur père (27 octobre 1694, CAZENAVE, notaire, 3E 3.069 f°268). Le
26 janvier 1695, toujours clerc tonsuré, et habitant
paroisse St-Michel, il se prépare à partir à
Rochefort, et donne procuration à son beau-frère Joseph
LUCAS (BELSO, 3E 15.297 f°275).
Il va être marchand à Rochefort de 1695 à au moins
1700. Dès avant 1710, il est écrivain du roy du port de
Rochefort, où il possède une maison avec chay, rue St-Charles
(actuellement
rue Audry de Puyravault),qu'il
finit de payer le 2 avril 1719 (TAYEAU,
notaire à Rochefort, liasse 108 f°79 et liasse 110 n°41).
Unique héritier de son oncle maternel, feu sieur Jean-baptiste
DUCASSE, conseiller du roy et maire perpétuel de
Rochefort, il revend le 10 novembre 1719, une maison sise
rue St-Pierre (actuellement
rue Pierre Loti et son prolongement rue Chanzy),
et un autre sise face aux remparts et confrontant à
celle où il habite (TAYEAU, liasse 110 n°22
et n°97).
1.2.3 rue St-Pierre
A.B. rue St-Charles
Il épouse le 18 novembre 1700, paroisse St-Louis, à
Rochefort, demoiselle Marthe LONG,
veuve de feu René SECAULT, sieur de la Touchemarin, écrivain
du roi.Elle décéde à Rochefort
le 30 janvier 1710 ( St-Louis) à l'âge de 46 ans (née
vers 1664)
Il convole p/CM. du 5 mai 1710 (TAYEAU,
notaire) et Am. du 16 mai 1710 à Rochefort St-Louis
(f°126v°) avec Marie
BRUN, fille de feu Claude BRUN, marchand,
et de Perrine de LA GARDE, une jeune fille native
d'Angoulème.
En 1732, Antoine est Ecrivain
principal de la marine. Antoine meurt avant le 13 août
1742 (mariage de son fils Antoine Joseph)
Marie BRUN décède après février1753
(maraine de Marie FAURÈS)
(Le dépouillement
systématique des registres de Rochefort n'ayant pas été
fait, on ignore s'il eut des enfants de ses deux épouses,
sauf un seul du second lit :
1 - Pierre FAUREST (sic), né le 12 septembre 1714,
baptisé le 14 paroisse St-Louis. Destinée inconnue.)
REMARQUE : En faisant les recherches sur la famille FAURÈS, j'ai pu reconstituer et compléter les enfants d'Antoine et de ses deux épouses. J'ai pu découvrir qu'il avait eu cinq enfants : 1 du premier lit, les 4 autres du second.
A-1 Louis FAÜRÈS, né le 21 mai 1704, St-Louis, destinée inconnue B-2 Marie Jeanne FAÜRÈS, née le 22 octobre 1712, St-Louis, destinée inconnue B-3 Pierre FAUREST, (sic), né le 12 septembre 1714, baptisé le 14 paroisse St-Louis. Destinée inconnue. B-4 Jean Antoine FAÜRÈS, né le 24 août 1715, St-Louis qui suit; B-5 Honoré FAÜRÈS, né le 7 mars 1716, baptisé le 9 à St-Louis. Parain Honoré MALLET (constructeur de vaisseau du Roi en ce port), maraine Marguerite LABORDE (femme de Maître André GUESDON assesseur civil et criminel en ce siège) ( item 3 feuillet 7 bas D)Destinée inconnue.
Jean
Antoine FAÜRÈS fils d'Antoine FAÜRÈS et de Marie BRUN est né le 28
août 1715 et baptisé à Rochefort, paroisse St-Louis.
Alors qu'il est Ecrivain du Roi, il épouse le 13 août
1742 à Rochefort St-Louis, Anne Jeanne
Antoinette PINOT (ou FINOT) née à
Perpignan, vivant depuis 5 ans à Rochefort, fille de Bernard
et de feu Marie GUESDON.
En 1749, Jean Antoine est écrivain ordinaire de la
marine, en juillet1751 il est Commissaire de la Marine à
Rochefort.
Jean Antoine et Jeanne Antoinette décèdent avant l'an
III, (mariage à Toulouse de leur fils Antoine Joseph),
Sur les huit enfants du couple tous baptisés à
Rochefort St-Louis, seule la descendance d'Antoine Joseph
est connue.
Remarque : Bernard ( son beau-père) était
officier d'infanterie et il demeurait à Perpignan en
1742, avant il fut conseiller du roi, receveur de ses
fermes à Maran 24 février 1713, lors de son mariage
avec Marie GUESDON
Bernard était le fils de Jean, marchand à Béziers
(mort avant 1713) et de Marie FOURCIL (?).
Marie GUESDON, (sa belle-mère) âgée de 25 ans lors de
son mariage, née à Rochefort, était la fille de feu Michel,
Conseiller du Roi, Procureur au Siège Royal de cette
Ville et Lieutenant Colonel des Milices-Bourgeoises de
Rochefort; et d'Elisabeth VINCENT .
Bernard et Marie auront une autre fille, Elisabeth,
née le 5 juin 1718 à Rochefort St-Louis.
1 - Bernard, né et baptisé le 12 mai 1743, parain Isaac GRUSION (?) notaire royal; maraine Marie BRUN veuve FAURES (sa grand-mère) destinée inconnue 2 - Jeanne Chaterine, née le 22 juin 1744, baptisée le 30, parain Bernard PINOT (ansien officier d'infanterie, ayeul), maraine Chaterine DUBé (épouse MILLAIN commissaire de la marine à Rochefort) destinée inconnue 3 - Jean Adrien, né le 12 juillet 1745, baptisé le lendemain, parain Adrien NECTOR (ou Mitton ou Mutton)commissaire inspecteur des haras et de la généralité de La Rochelle) ; maraine Angélique GUESDON (tante); destinée inconnue 4 - Antoine Joseph, né le 14 février 1747, parain Joseph SOUQUET (ou Fouquet) maraine Marie ILLERET, épouse à Toulouse, le 21 pluviose an III, Marie Victoire Thérèse Barbe CARLES LANCELOT 5 - Nicolas, né et baptisé le 11 mars 1749; parain Nicolas Pierre DUMETZ (écrivain ordinaire de la marine); maraine Marguerite GUESDON; destinée inconnue 6 - François, né le 4 octobre 1750, baptisé le 5. Parain François Jean ROSSIGNOL (avocat au Parlement et Notaire royal), maraine demoiselle Suzanne Lidie GUESDON . destinée inconnue 7 - Jacques Marie, né le 12 janvier 1752, baptisé le 13. Parain Jacques chevalier de BEAUMONT (.... aux vaisseaux du Roi et lieutenant de compagnie de la ...), maraine Marie Josephe CARRIèRE (épouse de Mathurin FEUDRET chirurgien major de la marine à Rochefort) destinée inconnue 8 - Marie, née le 3 février 1753, le 4. Parain Simon Pierre VEILLON (écrivain de la marine), Marie BRUN (grand-mère)destinée inconnue
- 1 ~ Cathédrale Saint-André
2 ~ Eglise Sainte Eulalie
3 ~ Château du Hâ (Donjon)
4 ~ Château du Hâ (Tour du Peugue)
Charles FAURÈS,
fils de François
et de Jeanne SAINTMILLION, né le 1 janvier 1637,
et toujours vivant en1705, dit le vieux.
Bourgeois marchand de Bordeaux, il y habite paroisse St-Michel
(1677), paroisse Ste-Colombe (1680-1682), rue des
Epiciers, paroisse St-Siméon (1682-1684), paroisse Ste-Eulalie
(1689-1700), et paroisse St-Eloi, rue des Faignas (1694
et 1705).
A cette dernière date, 29 août 1705, il a un différent
avec son frère Jean, sur l'hérédité de leur femmes
respectives, les soeurs Marguerite et Catherine CHAUVIN,
alias CHAUBIN (BANCHEREAU, notaire à
Bordeaux, 3E 297 f°1708).
On lui connaît un bien à Naujac, près de la Palu de
Galienne (sic) en la paroisse St-Seurin (3E
6.641 f°355) et des cabannes à la Teste et à
Gijan, où il a mis des serviteurs à gages (dito f°727).
Epouse p/Cm. 28 novembre 1676 (rappel de 1684) et Am. du
12 janvier 1677 à Ste-Colombe (GG 173 n°3)
Marguerite CHAUVIN,
fille de feu Blaise CHAUVIN et de Béatrix TILHAUT. Elle
est dotée de 4.000 Livres dont la moitié ne sera pas
encore payée en 1684. Elle teste le 1 juin 1681, en
faveur de son mari et de sa fille Françoise âgée de
neuf mois. Elle mourra quelques jours après (GODEAU 3E 6641 f° 398 et 559).
Il convole p/Cm. 20 novembre 1694 (DENISARD,
notaire à Bordeaux, 3E 4.180, liasse) et Am. 24 décembre
1694 à St-Siméon (GG 828 n°138) Marthe
BARRACHAS, veuve de Jean PUIBALET (ou
PUIBASSET), habitante de la paroisse St-Siméon. Elle
teste le 12 avril 1705, et donne le tiers de ses biens à
son mari (BANCHEREAU 3E 297 f°1.608).
Au moins cinq enfants de l'un ou l'autre lit.
A-1 Pierre, né le 6 août 1677 paroisse St-Michel, baptisé le 6 à St-André, filleul de Me Pierre TILLAUD, trésorier général de France (son grand oncle) (GG 47 n°647) et de Jeanne SAINTMILLION sa grand-mère.Mort le même jour dans l'église soudain à son baptème, et inhumé dans la grande nef de l'église St-Michel (GG 472 n°904). A-2 Jean, né la 30 octobre 1678, paroisse St-Michel, mort avant sa mère; A-3 Françoise, née le 27 août 1680 paroisse Ste-Colombe (GG 49 n°590), survivant à sa mère mais morte avant le 29 août 1706; A-4 Marie, née le 31 mai 1681, paroisse Ste-Colombe (GG 49 n°1332), morte avant sa mère; B-5 Louis, né le 15 juin 1698, paroisse Ste-Eulalie (GG 59 n° 981) destinée inconnue.
Jean
FAURÈS, né vers 1638-1640,
fils de François
et de Jeanne SAINT-MILLION. Dit le vieux pour le
diférencier de son cadet du même prénom.
Bourgeois marchand de Bordeaux, y habitant paroisse Ste-Colombe
(1675), St-Michel (1677), Ste-Eulalie, sur les Fossés
des Carmes (1686 à 1691), St-Seurin, rue de la Fontaine
d'Audège (1698), il est souvent cité dans les minutes
du notaire GODEAU et dans celles de SARRAUSTE.
Epouse Am. 17 février 1675 à Ste-Colombe (GG
171 n°9) Catherine CHAUVIN,
morte avant le 23 mars 1682, dont au moins trois enfants
:
1 -1 Pierre, né 29 novembre 1675, paroisse Ste-Colombe (GG 45 n°1.002), mort avant 1705; 2 -2 Charles né 18 octobre 1677, paroisse St-Michel (GG 47 n°856). Bourgeois marchand de Bordeaux, y habitant paroisse Ste-Colombe, il est présent au Cm. de sa cousine germaine Marie-Anne HAZERA, le 18 février 1708 (BANCHEREAU 3E 297 f° 1708). Destinée inconnue. 3 -3 Françoise, née 23 févier 1679, paroisse St-Michel (GG 48 n° 1.103), morte avant le 29 août 1705.
André
FAURÈS, né 14 septembre 1644,
fils de François
et de Jeanne SAINTMILLION. Bourgeois marchand de
Bordeaux, y habitant paroisse St-Mexant, il est cofermier
des dixmes qu'a le chapitre St-André dans la paroisse de
Floirac, 23 septembre 1676 (PARRAN,
notaire, 3E 12.996 f°397).
Le 4 mars 1691, procureur de sa femme, il a emprunté 2.010
Livres à son frère Charles, et dit alors qu'il réside
à Paris depuis plusieurs années, pour suivre divers
procès (GODEAU 3E 6.643 f°518).
Epouse Anne-Françoise FONTAINE,
dont postérité inconnue.
Sausin DEFAURÈS, parfois
Thausin, fils de Jean
DEFAURÈS
et de Catherine DAGUILHON. Bourgeois et maître
cordonnier à Bordeaux, il habite d'abord paroisse St-PROJET
(1643 et 1647), puis la Sauvetat St-André (1650 à 1668).
Le 9 novembre 1660, il achète une tour ou maison sur les
remparts de Porte Dijaux (rappels de 14 janvier 1664 et 9
juillet 1689) (3E 4.234 f°23, et A.H. de
la Gironde, tome 24, p. 412).
Il épouse Jeanne DUPUY,
possessionnée à Podensac, dont au moins cinq enfants à
la destinée inconnue. Pas un seul n'est filleul de François
DEFAURÈS.
1 - Martre, né ? mai 1643, paroisse St-Projet (GG 29 n°605v°); 2 - Marie, née 29 août 1645 (GG 30 f°252v°) 3 - Simon, né 18 août 1647, à St-Projet (GG 30 f°541v°) 4 - Ramon, né 8 septembre 1650, à la Sauvetat St-André (GG 31 f°316v°); 5 - Pierre, né 17 février 1652, à la Sauvetat (GG 31 f° 407v°)
Laurens FAURÈS, | marchand à Bordeaux, paroisse St-Siméon, marié avec Charlotte CAZAULT, dont au moins : - Anthoyne, né 28 novembre 1609 (Bx GG 17 f°112). |
Antoine FAUREZ, | marchand, sachant signer, parrain d'une fille de Laurens FAURÈS et de Magdeleine DUCASSE, le 20 juin 1684. C'est peut-être le même qui est présent comme oncle à l'inhumation dans l'église St-Michel, d'une Marguerite FAURÈS, âgée de 14 ans, morte la veille rue Carpenteyre, et soeur d'un Bernard FAURÈS (2 juin 1678, GG 472 n°1180). |
Pierre FAURÈS, | marchand de carton, mort le 6 février 1720, paroisse St-Seurin, et inhumé dans l'église St-Michel. Il est dit âgé de 80 ans (GG 480 n°9). |
Marguerite FAURES, | décédée 15 août 1656, rue Andronne, inhumée dans l'église St-Michel (GG 464 n°456). Elle ne semble pas pouvoir être une fille de François FAURÈS, mais sans doute une proche parente, bénéficiant de la sépulture acquise. Un fils de ce même François habitera d'ailleurs lui aussi, rue Andronne. |
Mr Jacques FAUREZ, | est présent au testament de Françoise HAZERA, veuve de Jean GOYNEAU, le 30 décembre 1721 (BOUAN, notaire, 3E 13.114). Cette Françoise HAZERA est nièce par alliance de Charles FAURÈS et de Jean le Vieux. Jacques est sans doute le fils ou le petit-fils de l'un de ces derniers. |